L’amélioration de la qualité des soins de santé et la promotion de la sécurité des patients font partie des principaux objectifs de l’agenda de politique de santé Santé2020 du Conseil fédéral. En effet, le rapport national sur la qualité de l’OFSP a révélé que la moitié des quelque dix pour cent d’incidents médicaux indésirables survenant lors d’un séjour hospitalier auraient pu être évités.
Le rapport national sur la qualité de l’OFSP a révélé que la qualité des soins médicaux en Suisse devait être améliorée. Le rapport montre que dans le système de santé suisse, complexe et décentralisé, il est urgent de fournir des informations pour améliorer la qualité des soins médicaux. Il y a un manque d’informations exploitables et accessibles, qui sont pourtant indispensables pour vérifier les normes de traitement et l’impact des mesures sanitaires prises. Cela entrave les progrès nécessaires à l’amélioration des soins de santé et à la promotion de la sécurité des patients. La transparence sur la qualité est de mise. Pour cela, il faut développer des indicateurs de qualité et de sécurité valables pour l’ensemble du pays. C’est surtout au niveau de la médication qu’il y a un grand besoin d’agir. Jusqu’à présent, il n’existe pas de programme national de sécurité de la médication et les règles varient d’un canton à l’autre. Ainsi, l’introduction d’une conciliation médicamenteuse systématique à l’entrée à l’hôpital n’est actuellement réalisée que dans un seul hôpital suisse. Les mesures prévues pour améliorer la sécurité de la médication sont des systèmes de prescription assistée par ordinateur et des procédures de médication standardisées. Swissmedic, entre autres, travaille d’arrache-pied sur ce point. La campagne “Smarter Medicine”, disponible dans certaines régions, vise également à promouvoir des mesures et des interventions visant à optimiser les traitements médicamenteux et à éviter les tests, traitements et procédures médicaux inutiles. Toutefois, un changement de mentalité est nécessaire dans l’ensemble du secteur de la santé. Il faut une culture dans laquelle les erreurs sont abordées ouvertement, signalées de manière transparente et systématiquement enregistrées. Pour ce faire, il est nécessaire d’élaborer d’autres programmes nationaux de qualité.
Source : www.spectra-online.ch/de/spectra/themen/qualitaetsbericht-des-bag-mehr-daten-mehr-transparenz-840-10.html
Littérature complémentaire :
- www.bag.admin.ch/bag/de/home/das-bag/aktuell/news/news-08-11-2019.html (dernier accès le 17.03.2020)