Seuls 5 à 10 % des patients hypertendus ont une hypertension secondaire. Chez les jeunes patients (<30 ans), nous recommandons un dépistage, car la guérison de l’hypertension peut être obtenue en traitant la cause. En raison du coût et de la complexité des examens de dépistage, nous recommandons de ne les effectuer que dans certains cas. Une pseudo-résistance doit être exclue avant le dépistage par une mesure ambulatoire de la pression artérielle sur 24 heures. Les causes les plus fréquentes d’hypertension secondaire sont l’apnée obstructive du sommeil, les maladies parenchymateuses rénales, la maladie rénovasculaire et l’hyperaldostéronisme primaire.
L’hypertension secondaire est définie comme une augmentation de la pression artérielle (PA) systémique due à une cause identifiable. La prévalence de l’hypertension secondaire varie en fonction du groupe de patients étudiés et de l’intensité du diagnostic. Cependant, 90 à 95% des patients souffrant d’hypertension artérielle ont une forme essentielle (idiopathique ou primaire) [1]. Pour améliorer le rapport coût-efficacité, il ne faudrait donc pas que chaque patient présentant un taux de BD élevé fasse l’objet d’un dépistage complexe et coûteux des formes secondaires. Chez les jeunes patients, en cas d’hypertension réfractaire ou chez les patients qui n’ont pas d’antécédents familiaux d’hypertension artérielle, la probabilité de présence d’une hypertension secondaire est nettement plus élevée. L’identification précoce et le traitement spécifique d’une hypertension secondaire peuvent, au mieux, mais rarement, conduire à une normalisation de la PA ou, le plus souvent, à une meilleure réponse au traitement médicamenteux, libérant ainsi le patient d’une polymédication de longue durée.
L’hypertension artérielle est le facteur de risque cardiovasculaire le plus fréquent et le plus important chez les adultes, avec une prévalence croissante avec l’âge. Plus de 50% de la population âgée de 55 à 64 ans souffre d’hypertension artérielle [2,3]. Une cause identifiable n’est trouvée que chez 5 à 10 % des patients. La prévalence de l’hypertension secondaire varie en fonction du groupe de patients étudiés et de la méthode de dépistage utilisée pour identifier une cause [4–7]. Chez les patients souffrant d’hypertension réfractaire (résistante), la prévalence d’une cause secondaire est nettement plus élevée par rapport aux patients dont la BD est bien contrôlée (tableau 1) [8]. On parle d’hypertension résistante lorsque la PA est élevée malgré l’utilisation de trois antihypertenseurs, dont un diurétique thiazidique, à une posologie optimale.
Qui doit être examiné ?
Les signes cliniques généraux qui indiquent la présence d’une forme secondaire d’hypertension sont énumérés dans le tableau 2.
Âge : l’hypertension chez les enfants prépubères est généralement due à une maladie rénale (réno-parenchymateuse ou réno-vasculaire) ou à une coarctation de l’aorte [9]. Les jeunes adultes (<30 ans) sans antécédents familiaux ou autres facteurs de risque devraient faire l’objet d’un dépistage.
L’habitus : les patients obèses souffrant d’hypertension résistante doivent être dépistés pour l’apnée obstructive du sommeil (AOS), la cause secondaire la plus fréquente chez les adultes [10], et l’hypercortisolisme/hypothyroïdie.
La pression artérielle : les patients nécessitant une évaluation sont ceux qui présentent une hypertension résistante, une hypertension sévère lors de la présentation initiale (>180/110 mmHg), des urgences hypertensives [5], une absence de chute de la pression artérielle nocturne (“dipping”) de >10% par rapport à la valeur diurne lors d’une mesure ambulatoire de la pression artérielle sur 24 heures (ABPM) ou une augmentation de la pression artérielle nocturne (“reverse dipper”) [11,12].
L’artériosclérose généralisée : seuls 15 à 30% environ des patients souffrant d’hypertension artérielle et d’artériosclérose diffuse ont une sténose significative de l’artère rénale (définie comme ≥50%) [13,14]. Les autres indications sont une hypertension résistante, une augmentation soudaine de la BD alors que l’hypertension était auparavant bien contrôlée, une hypertension sévère ou un non-dipping.
Que faut-il exclure avant le dépistage ?
Avant de commencer le dépistage, il convient d’exclure toute pseudo-résistance [8]. Les causes les plus fréquentes sont
Mesure inadéquate de la pression artérielle : le patient n’est pas resté assis tranquillement pendant cinq minutes au préalable ou une taille de brassard incorrecte a été choisie ; une taille trop petite peut entraîner des valeurs de PA faussement élevées [15].
Contrôle insuffisant du traitement : d’une part, les médecins ne contrôlent pas suffisamment le traitement (“inertie thérapeutique”), car ils ne sont pas conscients qu’une hypertension doit être traitée de manière cohérente [16]. Ainsi, le traitement n’est pas adapté aux valeurs cibles de la BD selon les directives.
Manque d’adhésion au traitement : d’autre part, les patients présentent une adhésion insuffisante, 40% seulement continuant à suivre leur traitement prescrit après dix ans de suivi [17]. Chez 50% des patients souffrant d’hypertension résistante, une analyse d’urine permet de prouver qu’ils n’ont pas pris leur médicament comme prescrit [18]. Chez de nombreux patients souffrant d’hypertension résistante, la tension artérielle se normalise dès que l’adhérence est contrôlée ou que la médication est administrée via une dosette électronique [19]. Différentes stratégies d’amélioration, telles que la mesure de la concentration de médicaments dans le sang/l’urine, la dosette électronique, ou les programmes de soutien ont été discutées. Une option simple consiste également à prendre les médicaments sous surveillance, puis à effectuer une mesure de la pression artérielle 24 heures sur 24 [20].
Hypertension de la blouse blanche : il s’agit d’une PA pratique >140/90 mmHg, alors que les valeurs de la PA dans la MAPA sont dans la fourchette normale. C’est une cause fréquente de pseudo-résistance et est présent chez jusqu’à 30% des patients avec une augmentation de la BD pratique [21]. C’est pourquoi une ABPM de 24 heures doit être réalisée chez tout patient chez qui l’on suspecte une hypertension secondaire.
Hypertension d’origine médicamenteuse : des médicaments tels que les AINS, les glucocorticoïdes, les coupe-faim, les stimulants, les décongestionnants des muqueuses ou la réglisse peuvent entraîner une résistance au traitement [22,23].
Il existe également la pseudo-hypertension, qui est définie comme une différence de 15 mmHg de la pression artérielle diastolique entre la mesure avec le brassard et la mesure intra-artérielle simultanée [61]. Celle-ci peut être retrouvée en raison de vaisseaux calcifiés et rigides chez des patients âgés souffrant d’hypertension artérielle sans atteinte d’organe terminal [16,20].
Évaluations de l’hypertension secondaire
Le diagnostic de base de l’hypertension comprend l’anamnèse, l’examen physique, l’analyse sanguine et le bilan urinaire. Cela permet déjà de suspecter les formes d’hypertension secondaires les plus courantes. Dans la figure 1, nous proposons un algorithme d’évaluation en cas de suspicion de causes secondaires d’hypertension.
Mesure de la PA ambulatoire 24 heures sur 24 : la MAPA est l’étalon-or pour l’évaluation de la PA artérielle [12]. Cela permet d’exclure l’hypertension de la blouse blanche, de contrôler l’adhésion au traitement, de détecter la présence d’une hypertension résistante et d’évaluer l’état de dipping nocturne. Un dipping inversé nocturne avec éventuellement une fréquence cardiaque élevée indique la présence d’une forme secondaire (par ex. SAOS, sténose de l’artère rénale). Le tableau 3 répertorie les valeurs cibles de pression artérielle.
Apnée obstructive du sommeil : il s’agit de la cause la plus fréquente d’hypertension secondaire [10,24] et elle est classée en légère (IAH 5-15/h), moyenne (IAH 16-30/h) et sévère (IAH>30/h) sur la base de l’indice d’apnée-hypopnée (IAH, nombre d’apnées plus hypopnées par heure de sommeil). La cause est un collapsus des voies respiratoires supérieures pendant le sommeil, qui provoque des apnées et des hypopnées obstructives récurrentes. L’augmentation de la BD est due, entre autres, à une activité sympathique accrue, à l’activation du système rénine-aldostérone en raison d’hypoxémies répétées et à un dysfonctionnement endothélial provoqué par le stress oxydatif [25–32].
Les plaintes typiques et la clinique sont décrites dans le tableau 1 [33]. Si la clinique le permet, une échelle de somnolence d’Epworth doit être réalisée [34,35] et si le score est ≥10 et que la suspicion clinique de SAOS est élevée, une polygraphie ou une polysomnographie ambulatoire doit être réalisée [36]. Plusieurs études ont montré que la thérapie par pression positive continue (PPC) permettait de réduire le BD [37–40].
Les maladies du parenchyme rénal : Les maladies du parenchyme rénal (glomérulaires, par ex. glomérulonéphrite, interstitielles, par ex. polykystose rénale ou microvasculaires) sont la cause la plus fréquente d’hypertension secondaire chez les enfants et la deuxième chez les adultes [9,41]. Le dépistage se fait par la recherche d’albuminurie/protéinurie, ainsi que de créatinine sérique. Si les deux sont normaux, la probabilité de la présence d’une maladie parenchymateuse rénale significative est très faible. En cas de valeurs pathologiques, une échographie des reins est indiquée pour évaluer la taille, la forme, la masse rénale et exclure une obstruction des voies urinaires.
Maladie réno-vasculaire : chez les enfants et les jeunes adultes, la dysplasie fibromusculaire est la cause la plus fréquente d’hypertension secondaire et doit être exclue par des examens d’imagerie (dépistage par échographie duplex, confirmation par angiographie). En cas de dysplasie fibromusculaire confirmée, une angiographie par résonance magnétique des vaisseaux cérébrovasculaires est indiquée [42]. En revanche, chez l’adulte, la sténose artérioscléreuse de l’artère rénale (SAR) est la forme la plus fréquente [13], en particulier fréquente chez les hypertendus souffrant d’artériosclérose généralisée [43–45]. Les signes cliniques sont une détérioration de la fonction rénale sous inhibiteur de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (IEC) ou sous antagoniste des récepteurs de l’angiotensine (ARA), une hypertension sévère ou une augmentation soudaine de la pression artérielle, en particulier chez les fumeurs, les diabétiques souffrant d’athérosclérose diffuse, un œdème pulmonaire flash répété [46,47] et un souffle périombilical. Chez les patients indiquant la présence d’une SAR et une réponse probablement favorable à la revascularisation (tableau 4), nous recommandons une procédure d’imagerie (échographie duplex, scanner ou IRM) [48] et, en cas de confirmation, la réalisation d’une mesure hémodynamique pour détecter un gradient significatif. Cliniquement, il convient de distinguer un SAR associé à une hypertension artérielle d’un SAR qui est la cause de l’hypertension artérielle [49]. Plus le SAR est ancien, moins il est possible d’obtenir une normalisation du BD après correction [49].
Hyperaldostéronisme primaire : il est défini comme une augmentation de la production d’aldostérone indépendante du système rénine-angiotensine, qui ne peut pas être supprimée par une charge en sodium. La cause est généralement un adénome surrénalien, une hyperplasie surrénalienne uni- ou bilatérale ou un hyperaldostéronisme dépendant des glucocorticoïdes. Un hyperaldostéronisme est suspecté chez les patients présentant une hypokaliémie répétée (mais présente chez environ 40% des patients seulement) [50], une hypokaliémie excessive malgré de faibles doses de diurétiques, une hypertension résistante, une faiblesse musculaire, une constipation et une fatigue, une alcalose métabolique, une excrétion excessive de sodium ou une hypernatrémie concomitante.
Le quotient aldostérone-rénine peut être utilisé comme méthode de dépistage. Cependant, différents facteurs tels que les antihypertenseurs peuvent l’influencer [51]. Le diagnostic doit être confirmé par un test de charge en sodium ou un test de suppression du captopril [52]. Le premier peut être réalisé en mesurant l’aldostérone plasmatique avant et après la perfusion de 2000 ml de NaCl 0,9% pendant quatre heures. Une concentration d’aldostérone <5 ng/dl après perfusion est un argument contre, une concentration d’aldostérone >10 ng/dl est un argument en faveur d’un hyperaldostéronisme. Une baisse de l’aldostérone plasmatique >30% de la valeur initiale trois heures après la prise de 25-50 mg de captopril est suggestive d’un hyperaldostéronisme secondaire (hypertension essentielle ou rénovasculaire). Pour différencier les sous-types, il est recommandé de procéder à un cathétérisme des veines surrénales séparées latéralement, après confirmation par imagerie (scanner/IRM). Un adénome unilatéral peut être opéré de manière peu invasive, tandis qu’un traitement par antagonistes des minéralocorticoïdes est possible en cas de maladie bilatérale.
Causes rares d’hypertension secondaire
Syndrome de Cushing : un syndrome de Cushing doit être évoqué chez les patients présentant un habitus typique (obésité, plénitude faciale, cou de taureau, hirsutisme et striae rubrae) [53,54] Un dépistage approprié, par exemple au moyen d’un test à la dexaméthasone 1 mg [55] ou d’une excrétion de cortisol sur 24 heures, doit être effectué. En cas de dépistage positif, il est recommandé d’adresser le patient à un centre spécialisé.
Hyper/hypo-thyroïdie : les arguments en faveur de l’hypothyroïdie sont la clinique correspondante et une pression artérielle diastolique élevée (low output et compensation pour maintenir la perfusion par vasoconstriction périphérique), alors que l’hyperthyroïdie est plutôt associée à des valeurs de pression artérielle systolique élevées.
Phéochromocytome : il s’agit d’une cause très rare d’hypertension secondaire. Les caractéristiques cliniques sont les cinq P : hypertension paroxystique, palpitations, perspiration, pallor et céphalées lancinantes [56]. Un dépistage est recommandé en cas d’hypertension résistante, de clinique correspondante, d’antécédents familiaux compatibles ou de tumeurs surrénaliennes et peut être effectué au moyen d’urines de 24h de métanéphrine/métanéphrine normale ou de la détermination des métanéphrines libres dans le plasma [57]. Si elle est positive, nous recommandons de l’adresser à un centre spécialisé.
Coarctation de l’aorte/coarctation de l’aorte : il s’agit de la deuxième cause d’hypertension chez les enfants et les jeunes adultes [9,58]. Les symptômes typiques sont des maux de tête, des pieds froids et des douleurs dans les jambes pendant l’activité physique. Les signes cliniques sont des pouls fémoraux faibles, une différence de pression artérielle systolique entre le bras droit et la jambe droite et un souffle systolique. Pour le dépistage, nous recommandons une échocardiographie. Dans cette population, un suivi strict à long terme est également indiqué après le traitement [59,60].
Littérature :
- Mancia G, et al : 2013 ESH/ESC Guidelines for the management of arterial hypertension. The Task Force for the management of arterial hypertension of the European Society of Hypertension (ESH) and of the European Society of Cardiology (ESC). European Heart Journal 2013 : 34 ; 2159-2219.
- Roger VL, et al : Heart disease and stroke statisticss-2011 update : A report from the American heart association. Circulation 2011 ; 123 : e18-e209.
- Wolf-Maier K, et al : Hypertension prevalence and blood pressure levels in 6 European countries, Canada, and the United States. JAMA 2003 ; 289 : 2363-2369.
- Anderson GH, et al : The effect of age on prevalence of secondary forms of hypertension in 4429 consecutively referred patients. Journal of Hypertension 1994 ; 12 : 609-615.
- Borgel J, et al : Causes secondaires non reconnues de l’hypertension chez les patients avec urgence/emergence hypertensive : prévalence et co-prévalence. Clinical Research in Cardiology 2010 ; 99 : 499-506.
- Omura M, et al. : Étude prospective sur la prévalence de l’hypertension secondaire chez les patients hypertendus visitant une clinique générale de soins externes au Japon. Hypertension Research 2004 ; 27 : 193-202.
- Sinclair AM, et al : Hypertension secondaire dans une clinique de pression artérielle. Archives of Internal Medicine. 1987 ; 147 : 1289-1293.
- Calhoun DA, et al : Resistant hypertension : Diagnosis, evaluation, and treatment : A scientific statement from the American heart association professional education committee of the council for high blood pressure research. Circulation 2008 ; 117 : e510-526.
- Arar MY, et al : Etiologie de l’hypertension soutenue chez les enfants dans le sud-ouest des États-Unis. Pediatr Nephrol 1994 ; 8 : 186-189.
- Pedrosa RP, et al : Apnée obstructive du sommeil : la cause secondaire la plus fréquente d’hypertension associée à une hypertension résistante. Hypertension 2011 ; 58 : 811-817.
- Davies CW, et al : Case-control study of 24 h ambulatory blood pressure in patients with obstructive sleep apnoea and normal matched control subjects. Thorax 2000 ; 55 : 736-740.
- Pickering TG, et al : Surveillance ambulatoire de la pression artérielle. The New England Journal of Medicine 2006 ; 354 : 2368-2374.
- Garovic VD, Textor SC : Hypertension artérielle rénovasculaire et néphropathie ischémique. Circulation 2005 ; 112 : 1362-1374.
- Leertouwer TC, et al : Incidental renal artery stenosis in peripheral vascular disease : A case for treatment ? Kidney International 2001 ; 59 : 1480-1483.
- Pickering TG, et al : Recommendations for blood pressure measurement in humans and experimental animals : Part 1 : Blood pressure measurement in humans : A statement for professionals from the subcommittee of professional and public education of the American heart association council on high blood pressure research. Circulation 2005 ; 111 : 697-716.
- Rimoldi SF, et al. : Hypertension artérielle secondaire : quand, qui et comment dépister ? European Heart Journal 2014 ; 35 : 1245-1254.
- Van Wijk BL, et al. : Taux et déterminants de la persistance à 10 ans des médicaments antihypertenseurs. Journal of Hypertension 2005 ; 23 : 2101-2107.
- Jung O, et al. : Hypertension résistante ? Assessment of adherence by toxicological urine analysis. J Hypertens 2013 ; 3 : 766-774.
- Burnier M, et al : Surveillance électronique de l’observance dans l’hypertension résistante : la base pour des décisions thérapeutiques rationnelles. J Hypertens 2001 ; 19 : 335-341.
- Rimoldi SF, et al : Hypertension résistante : ce que le cardiologue doit savoir. European Heart Journal 2015 ; 36 : 2686-2695.
- Verdecchia P, et al. : Hypertension de la blouse blanche et effet blouse blanche. Similarités et différences. American Journal of Hypertension 1995 ; 8 : 790-798.
- Grossman E, Messerli FH. L’hypertension induite par les médicaments : une cause méconnue d’hypertension secondaire. Am J Med 2012 ; 125 : 14-22.
- Sigurjonsdottir HA, et al : Liquorice-induced rise in blood pressure : A linear dose-response relati-onship. Journal of Human Hypertension 2001 ; 15 : 549-552.
- Logan AG, et al : Haute prévalence de l’apnée du sommeil non reconnue dans l’hypertension résistante aux médicaments. Journal of Hypertension 2001 ; 19 : 2271-2277.
- Jurado-Gamez B, et al : Relations entre le stress oxydatif et le dysfonctionnement endothélial dans l’apnée du sommeil. Eur Respir J 2011 ; 37 : 873-879.
- Fletcher EC : L’hyperactivité sympathique dans l’étiologie de l’hypertension de l’apnée obstructive du sommeil. Sleep 2003 ; 26 : 15-19.
- Leuenberger UA, et al : Effets de l’hypoxie intermittente sur l’activité sympathique et la pression artérielle chez l’homme. Auton Neurosci 2005 ; 121 : 87-93.
- Calhoun DA, et al. : Aldosterone excretion among subjects with resistant hypertension and symptoms of sleep apnea. Chest 2004 ; 125 : 112-117.
- Goodfriend TL, Calhoun DA : Resistant hypertension, obesity, sleep apnea, and aldosterone : Theory and therapy. Hypertension 2004 ; 43 : 518-524.
- Ip MS, et al : Endothelial function in obstructive sleep apnea and response to treatment. American Journal of Respiratory and Critical Care Medicine 2004 ; 169 : 348-353.
- Rimoldi SF, et al : Dysfonctionnement vasculaire systémique chez les patients atteints du mal chronique des montagnes. Chest 2012 ; 141 : 139-146.
- Bailey DM, et al : Stress oxydatif-nitrosatif et fonction vasculaire systémique chez les grands sportifs avec et sans hypoxémie exagérée. Chest 2013 ; 143 : 444-451.
- Alonso-Fernandez A, et al. : Cardiac rhythm disturbances and st-segment depression episodes in patients with obstructive sleep apnea-hypopnea syndrome and its mechanisms. Chest 2005 ; 127 : 15-
- Johns MW : Une nouvelle méthode de mesure de la somnolence diurne : l’échelle de somnolence d’Epworth. Sommeil 1991 ; 14 : 540-545.
- Johns MW : Somnolence diurne, ronflement, et apnée obstructive du sommeil. L’échelle de somnolence d’Epworth. Chest 1993 ; 103 : 30-36.
- Thurnheer R, et al : Respiratory polygraphy in sleep apnoea diagnosis. Rapport de l’enregistrement de la polygraphie respiratoire suisse et revue systématique de la littérature. Swiss Med Weekly 2007 ; 137 : 97-102.
- Pepperell JC, et al : Pression artérielle ambulatoire après pression nasale continue positive thérapeutique et sous-thérapeutique pour l’apnée obstructive du sommeil : un essai parallèle randomisé. Lancet 2002 ; 359 : 204-210.
- Becker HF, et al. : Effect of nasal continuous positive airway pressure treatment on blood pressure in patients with obstructive sleep apnea. Circulation 2003 ; 107 : 68-73.
- Logan AG, et al. Hypertension réfractaire et apnée du sommeil : effet de la cpap sur la pression artérielle et le barorefl ex. Eur Respir J 2003 ; 21 : 241-247.
- Suzuki M, et al : Long-term nasal continuous positive airway pressure administration can normalize hypertension in obstructive sleep apnea patients. Sleep 1993 ; 16 : 545-549.
- Whaley-Connell AT, et al. : Ckd in the united states : Kidney early evaluation program (keep) and national health and nutrition examination survey (nhanes) 1999-2004. American Journal of Kidney Diseases 2008 ; 51 : S13-20.
- Slovut DP, Olin JW : Dysplasie fibromusculaire. The New England Journal of Medicine 2004 ; 350 : 1862-1871.
- Kalra PA, et al : Atherosclerotic renovascular disease in united states patients aged 67 years or older : Risk factors, revascularization, and prognostic. Kidney International 2005 ; 68 : 293-301.
- Rimoldi SF, et al : Screening renal artery angiography in hypertensive patients undergoing coronary angiography and 6-month follow-up after ad hoc percutaneous revascularization. Journal of Hypertension 2010 ; 28 : 842-847.
- Textor SC, Lerman L : Hypertension artérielle rénovasculaire et néphropathie ischémique. American Journal of Hypertension 2010 ; 23 : 1159-1169.
- Messerli FH, et al : Flash pulmonary oedema and bilateral renal artery stenosis : The pickering syndrome. European Heart Journal 2011 ; 32 : 2231-2235.
- Rimoldi SF, et al : Flash pulmonary edema. Progress in Cardiovascular Diseases 2009 ; 52 : 249-259.
- Baumgartner I, Lerman LO. Renovascular hypertension : Screening and modern management. European Heart Journal 2011 ; 32 : 1590-1598.
- Bavishi C, et al. : Atherosclerotic Renal Artery Stenosis and Hypertension : Pragmatism, Pitfalls, and Perspectives. Am J Med 2016 ; 129(6) : 635.e5-635.e14.
- Mulatero P, et al : Increased diagnosis of primary aldosteronism, including surgically correctable forms, in centers from five continents. The Journal of Clinical Endocrinology and Metabolism 2004 ; 89 : 1045-1050.
- Funder JW, et al : Case detection, diagnosis, and treatment of patients with primary aldosteronism : An endocrine society clinical practice guideline. The Journal of Clinical Endocrinology and Metabolism 2008 ; 93 : 3266-3281.
- Mulatero P, et al. : Comparaison des tests confirmatoires pour le diagnostic de l’aldostéronisme primaire. The Journal of Clinical Endocrinology and Metabolism 2006 ; 91 : 2618-2623.
- Newell-Price J, et al : Syndrome de Cushing. Lancet 2006 ; 367 : 1605-1617.
- Nieman LK, et al : Le diagnostic du syndrome de cushing : un guide de pratique clinique de l’endocrine society. The Journal of Clinical Endocrinology and Metabolism 2008 ; 93 : 1526-1540.
- Findling JW, et al : The Journal of Clinical Endocrinology and Metabolism 2004 ; 89 : 1222-1226.
- Young WF, Jr : Causes surrénaliennes de l’hypertension : phéochromocytome et aldostéronisme primaire. Reviews in Endocrine & Metabolic Disorders 2007 ; 8 : 309-320.
- Singh RJ : Advances in metanephrine testing for the diagnosis of pheochromocytoma. Clinics in Laboratory Medicine 2004 ; 24 : 85-103.
- Prisant LM, et al : Coarctation de l’aorte : une cause secondaire d’hypertension. J Clin Hypertens (Greenwich) 2004 ; 6 : 347-350, 352.
- Weber HS, et al : Le stenting endovasculaire pour la coarctation native de l’aorte est une alternative efficace à l’intervention chirurgicale chez les enfants plus âgés. Congenital Heart Disease 2008 ; 3 : 54-59.
- Stewart AB, et al : Coarctation de l’aorte vie et santé 20-44 ans après une réparation chirurgicale. British Heart Journal 1993 ; 69 : 65-70.
CARDIOVASC 2016 ; 15(5) : 24-28
PRATIQUE DU MÉDECIN DE FAMILLE 2017 ; 12(1) : 18-23