Ce numéro de HAUSARZT PRAXIS est consacré au diabète. Cette maladie populaire est un problème mondial : le nombre de patients atteints de diabète augmente dans tous les pays. En outre, plus de 50% des cas sont sous-diagnostiqués. En Suisse, le dépistage précoce s’est nettement amélioré grâce à la formation continue des médecins généralistes. Les articles de ce numéro devraient également contribuer à améliorer encore la prise en charge des personnes atteintes de diabète afin d’améliorer leur qualité de vie et leur longévité.
Au début des années 1920, les premiers enfants (diabète de type 1) ont été traités à l’insuline, qui a permis, au cours des années suivantes et jusqu’à aujourd’hui, d’améliorer considérablement la situation thérapeutique des personnes concernées, à tel point qu’un traitement actuel à l’insuline et un bon contrôle du diabète permettent d’atteindre une espérance de vie presque normale des diabétiques de type 1.
Dans son article, le professeur Peter Wiesli, de Frauenfeld, donne un aperçu détaillé de l’utilisation possible de l’insuline dans le traitement du diabète sucré de type 2. Elle est utilisée ici soit comme option de traitement initiale, soit comme option de traitement ultérieure, seule ou en combinaison avec d’autres antidiabétiques. Le texte aborde notamment les possibilités de combinaison.
Dans mon article, j’aborde le sujet du pied diabétique. Il est essentiel que ce syndrome soit détecté à un stade précoce ou, mieux encore, qu’il soit prévenu de manière prophylactique, faute de quoi il peut coûter très cher (dans le pire des cas, il peut entraîner une amputation). Quels sont les symptômes qui indiquent un pied à risque ? Quelles sont les questions ciblées à poser au cabinet du médecin généraliste ? Et quelles sont les complications concrètes qui peuvent survenir ? Ces questions seront abordées dans les paragraphes suivants.
Enfin, le PD Dr Juan Ruiz, Vevey, donnera un aperçu des problèmes cardiovasculaires fréquemment associés au diabète de type 2. Les statines servent notamment à traiter les facteurs de risque cardiovasculaire.
Avec le dernier numéro de HAUSARZT PRAXIS, vous disposez donc d’une base polyvalente et informative et d’un ouvrage de référence pour les situations pratiques que vous rencontrerez régulièrement.
Je vous prie d’agréer, Monsieur, l’expression de mes salutations distinguées.
Dr. med. Frank Achermann
PRATIQUE DU MÉDECIN DE FAMILLE 2014 ; 9(7) : 12