La troisième édition du Great Update de la SSMI aura lieu les 14 et 15 novembre. Comme les années précédentes, le congrès se tiendra à Interlaken et s’adressera principalement aux médecins de premier recours dans leur cabinet. Les nombreux ateliers permettent aux participants d’échanger de manière interactive et de mettre en pratique ce qu’ils ont appris sur des appareils d’essai. Les deux coprésidents du congrès, le professeur Jörg Daniel Leuppi et le professeur Jonas Rutishauser, nous parlent de leurs moments forts personnels et des défis qu’ils ont dû relever lors de la planification.
Après le congrès, c’est avant le congrès : quand allez-vous commencer à planifier le prochain congrès ?
Prof. Leuppi: Vous avez tout à fait raison. Pendant le congrès, nous essayons déjà de recueillir les impressions et les appréciations des participants. Les congressistes nous écrivent leurs souhaits pour l’année suivante sur les feuilles d’évaluation afin que nous puissions en tenir compte en permanence. Nous organisons certains ateliers chaque année. Les ateliers pratiques, tels que la spirométrie, l’échographie abdominale ou la microscopie urinaire, ont été tellement appréciés que nous les prévoyons déjà pour l’année prochaine. La réunion de planification correspondante du comité d’organisation de la mise à jour de la SSMI a généralement lieu dans le mois ou les deux mois qui suivent chaque congrès organisé.
Vos moments forts personnels lors des congrès des dernières années : Quels sont les moments que vous avez particulièrement retenus ?
Prof. Rutishauser : Nous avons réussi à créer une atmosphère à la fois très familiale et stimulante dans le Kursaal du centre de congrès d’Interlaken – cette atmosphère n’était pas seulement perceptible à certains moments, mais tout au long des deux jours du congrès. Je me souviens par exemple d’une présentation très claire lors de la première Great Update sur le thème de la dermatologie dans la pratique. Une “session plénière” sur la réanimation lors du dernier congrès était également particulière : l’orateur s’est battu contre des difficultés informatiques et a souvent dû improviser. C’est précisément pour cette raison que son exposé était extrêmement vivant et qu’il a été récompensé par des applaudissements et des réactions positives. L’année dernière, j’ai également participé à l’atelier sur les effets secondaires des médicaments et j’ai assisté à une discussion très animée sur la base d’exemples de cas pratiques. Je me souviens aussi particulièrement bien de la soirée sociale de l’année dernière à la brasserie de l’hôtel Victoria Jungfrau. L’ambiance et l’atmosphère de cette magnifique salle étaient uniques !
Comment Interlaken a-t-elle fait ses preuves en tant que lieu d’accueil ?
Prof. Leuppi: Très bien. D’une part, l’infrastructure et les locaux du centre de congrès sont parfaitement aménagés et, d’autre part, le lieu est très central en Suisse et facilement accessible par le train. La distance jusqu’à Interlaken est à peu près la même pour les participants des Grisons que pour ceux de Lausanne ou de Bâle. Avec Interlaken, nous avons donc pu trouver un lieu optimal. Pendant les pauses, il est également possible de faire une petite promenade le long de l’Aar et d’admirer le panorama exceptionnel.
Quelles sont les priorités thématiques du programme de cette année ? Y a-t-il des sujets que vous trouvez particulièrement passionnants ?
Rutishauser : Il m’est difficile de me limiter à quelques thèmes. J’attends avec impatience de nombreuses présentations, par exemple sur les nouveaux anticoagulants, mais aussi sur d’autres sujets pratiques tels que “les douleurs abdominales aiguës” ou “les intoxications chez les enfants”. Cette année, Jörg Leuppi et moi-même donnerons chacun une conférence sur les sujets brûlants de la médecine interne, ce dont je me réjouis également.
Depuis 2011, le congrès a-t-il réussi à s’établir dans le paysage des congrès suisses ?
Prof. Leuppi : L’offre de formation continue en Suisse est certainement très vaste, vous avez raison. Cependant, en se basant à nouveau sur les commentaires des participants, il semble que nous ayons réussi à obtenir un très bon mélange de conférences et d’ateliers. Le nombre de participants est en constante augmentation. Oui, je pense que nous avons réussi à nous établir très solidement dans le paysage des congrès.
Qu’est-ce qui rend ce congrès si proche de la pratique ?
Prof. Rutishauser : Le comité scientifique a soigneusement choisi les thèmes des conférences et des ateliers en fonction de leur caractère pratique et de leur applicabilité dans la pratique clinique quotidienne. Le fait que de nombreux intervenants soient issus de la pratique, l’intégration des commentaires de nos participants dans le programme, les nombreuses possibilités de discussion : tout cela garantit l’orientation pratique de Great Update.
Concrètement, comment se déroulent les échanges interactifs entre les médecins lors des ateliers ?
Prof. Leuppi : Dans les nombreux ateliers, les participants sont invités à mettre la main à la pâte, que ce soit avec des appareils tels que l’échographie ou le spiromètre ou directement sur leurs collègues, par exemple lors de l’examen des articulations. Cela permet de créer facilement des échanges interactifs passionnants entre les participants et entre les participants et les formateurs.
Pourquoi le congrès a-t-il lieu cette année en novembre (alors qu’il avait lieu en septembre/octobre) ? Veut-il éviter la collision avec d’autres congrès ??
Prof. Rutishauser : Nous voulons éviter une collision avec les vacances scolaires d’automne. En conséquence, nous avons choisi le mois de novembre.
Entretien : Andreas Grossmann