La gestion du syndrome prémenstruel (SPM) reste un défi, en raison de deux difficultés. D’une part, l’établissement du bon diagnostic et d’autre part, en raison du polymorphisme des symptômes. Il existe des hypothèses selon lesquelles une carence en magnésium pourrait expliquer bon nombre des symptômes cliniques du SPM. Le magnésium est le cofacteur de centaines de réactions enzymatiques et influence la stabilité des membranes et l’échange d’ions. Ces deux éléments sont des fonctions physiologiques fondamentales dans de nombreux organes et systèmes.