Les patients à risques doivent encore rester à la maison! Les consultations médicales régulières ne peuvent donc plus être considérées comme une condition requise pour le remboursement de certains médicaments. C’est pourquoi l’OFSP demande aux assurances maladies d’être indulgentes.
Dans le cadre de l’inscription sur la liste des spécialités, l’Office Fédéral de la Santé Publique (OFSP) peut restreindre les indications autorisées par Swissmedic par des limitations. Au vu de la situation actuelle, il peut cependant s’avérer difficile de respecter les exigences et conditions fixées dans les limitations de l’OFSP pour tous les médicaments. D’une part, les personnes touchées font parfois partie des groupes vulnérables avec des risques élevés de conséquences graves en cas d’infection par le coronavirus et, d’autre part, les capacités des médecins traitants sont partiellement limitées. Ainsi par exemple, il se peut que les examens de contrôle nécessaires à une nouvelle prise en charge de certains médicaments ne puissent pas être effectués à temps. En outre, pour certains médicaments, il peut être utile d’adapter le régime thérapeutique indiqué dans l’information professionnelle afin de réduire le nombre de consultations médicales.
C’est pourquoi l’OFSP s’adresse aux associations d’assurances maladie en ces termes: «Nous vous prions donc de prendre en compte la situation actuelle lors de l’examen des requêtes des prestataires de soins. Nous vous demandons, d’un point de vue médico-pharmaceutique, de faire preuve de pragmatisme et de toute l’indulgence nécessaire lors de l’évaluation et de la prise de décision concernant des traitements utiles et des demandes prenant la situation actuelle en considération.»
Source: www.bag.admin.ch
![]() Amgen vous assiste pour contacter les assurances maladie En raison des restrictions actuelles de la vie publique, certaines exigences pour le remboursement des inhibiteurs de PCSK9, comme par exemple Repatha® (évolocumab), ne peuvent parfois pas être respectées ou seulement avec difficulté. Ces difficultés concernent surtout les passages suivants de la limitation: «Après accord préalable de prise en charge par l’assureur-maladie et consultation préalable du médecin-conseil..» «La thérapie ne peut être poursuivie que lorsqu‘un contrôle dans les 6 mois après le début du traitement a montré une réduction d’au moins 40% du LDL-C par rapport à la valeur initiale sous traitement hypolipémiant intensif maximal ou qu’une valeur de LDL-C inférieure à 1.8 mmol/l a été atteinte (hypercholestérolémie familiale homozygote exclue).»1 En dépit de l’acceptation de la prise en charge du traitement par Repatha®, il se peut, pour des raisons organisationnelles, que le traitement ne puisse actuellement pas être initié comme prévu. La conséquence en est une impossibilité d’effectuer le contrôle de l’efficacité comme à l’accoutumée dans les 6 mois. Même si le traitement a déjà été entamé, il se peut aussi que le contrôle soit retardé pour des raisons d’organisation. Amgen a discuté de cette situation avec les responsables des assurances maladie. Ces dernières proposent la solution suivante: veuillez informer l’assurance maladie correspondante des patients sous Repatha® en cas de retard du début d’un traitement ou de l’impossibilité de réaliser un contrôle de l’efficacité pour des raisons organisationnelles. Afin de vous faciliter le travail, Amgen met à votre disposition un courrier avec deux blocs de texte que vous pouvez utiliser comme modèle pour informer l’assurance maladie. Vous pouvez télécharger le courrier ici. 1. Liste des spécialités de l’Office Fédéral de la Santé Publique, www.listedesspecialites.ch |
Références et information professionnelle abrégée
CH-REP-0520-00004 (04/2020)